À l’extrême nord de Madagascar, là où la terre sèche et rocailleuse rencontre la forêt dense et les marécages, s’étend Analamerana, l’une des réserves les plus emblématiques du pays. Créée en 1956, elle protège 34 700 hectares d’écosystèmes uniques, de vallées de baobabs aux canyons secrets, et abrite des espèces que l’on ne trouve nulle part ailleurs sur Terre.
Cette Réserve, mosaïque de forêts sèches caducifoliées (42,5 % de la surface !), mangroves et zones humides, fait rêver naturalistes et aventuriers. Ici, la biodiversité s’est adaptée aux conditions extrêmes, donnant naissance à une flore et une faune parmi les plus originales de Madagascar.
🗺️ Superficie : 34 700 hectares (presque le double de Paris).
🌳 Forêt dense sèche caducifoliée : 14 700 ha environ, soit 42,5 % de la réserve, avec 140 espèces de plantes (85 % endémiques).
🌴 3 espèces de baobabs uniques dont l’Adansonia suareziensis (le géant du nord, EN), Adansonia. perrieri et l’Adansonia. madagascariensis.
🐒 9 espèces de lémuriens, dont les stars absolues sont le Propithecus perrieri (Akomba joby), l’un des primates les plus menacés de la planète (CR), l’Hapalemur occidentalis (lémur bambou du nord), l’Eulemur coronatus (lémur couronné, EN) et le Lepilemur septentrionalis (fitsidika, CR).
🦜 79 espèces d’oiseaux (dont le fameux Vanga de Van Dam, Xenopirostris damii).
🦎 32 espèces de reptiles.
🐸 12 espèces d’amphibiens.
🐾 10 petits mammifères.
🌺 Et une flopée de plantes endémiques (Coffea saharenanensis, Eugenia analameranensis…).
La forêt d’Analamerana a attiré l’attention de l’administration coloniale bien avant l’indépendance : son statut de Réserve Spéciale a été défini par le décret n°56-208 du 20 février 1956, sous la gestion des Eaux et Forêts au sein du Triangle Forestier d’Anivorano-Nord.
🌄 Relief de plateaux, vallées, collines, canyons et zones rocheuses
🌳 Forêts sèches caducifoliées couvrant 42,5 % de la réserve
🌾 Formations xérophiles, savanes, zones arbustives
💧 Présence de mangroves, zones humides, marécages, rivières temporaires
🪨 Sols sablonneux et affleurements rocheux
🐒 9 espèces de lémuriens : Propithecus perrieri (sifaka de Perrier), Eulemur coronatus, Hapalemur occidentalis, Lepilemur septentrionalis, Microcebus rufus, Cheirogaleus medius, Phaner furcifer, Mirza coquereli, Avahi occidentalis
🦜 79 espèces d’oiseaux recensées
🦎 32 espèces de reptiles
🐸 12 espèces d’amphibiens
🐾 Petits mammifères : dixréférencés
🌳 Forêts sèches caducifoliées et formations xérophiles
🌴 Trois espèces de baobabs : Adansonia suarezensis, Adansonia perrieri, Adansonia madagascariensis
🌿 Hazomalania voyronii, Dalbergia spp., Diospyros spp., Commiphora spp., Euphorbia spp., Boswellia spp., Coffea saharenanensis, Eugenia analameranensis
🌾 Savanes, mangroves, zones humides, marécages
🍀 Plus de 140 espèces végétales, dont 85 % endémiques
Les incendies constituent une pression récurrente, aggravée par la sécheresse et les pratiques locales. L’objectif : zéro feu de forêt d’ici les prochaines années.
Les essences précieuses comme Dalbergia spp ou Diospyros spp (CITES II) sont convoitées. Malgré les efforts, la coupe reste difficile à éradiquer, mais des progrès sont visibles.
Conserver l’exceptionnel, restaurer l’avenir
💪 Ici, la vigilance est permanente. Chaque arbre debout est une victoire !
En 2024, malgré les pressions, la Réserve a préservé plus de 99,98% de sa couverture forestière. Un modèle de résistance !
La coupe sélective a chuté de 70%, preuve que l’implication locale est la meilleure défense de la nature.
En 2023, les retombées économiques pour les riverains ont plus que doublé, passant de 78 000 à 154 450 Ariary.
🪵 26 413 ha de forêt conservée
🌳 0,47 ha de perte forestière (zone périphérique)
🦧 0 cas de chasse de lémuriens
💰 +154 000 Ar de retombées pour les riverains
🛡️ Réduction de 70% des coupes sélectives
🐦 79 espèces d’oiseaux, 9 lémuriens, 32 reptiles
🔬Suivi renforcé de Propithecus perrieri
💪Intensification du contrôle des feux et coupes
🛡️Implication accrue des jeunes et femmes dans les patrouilles
📚 Mise en place de plateformes de dialogue intercommunautaires
🐦Développement d’un mini-circuit écotouristique (baobabs + birdwatching)
🏘️Amélioration des accès et hébergements
💰Développement d’un plan d’accueil avec la région DIANA
🪵Nouvelle collaboration envisagée avec les universités pour suivi de la faune
Soutenir le Gouvernement de Madagascar dans la gestion durable et pérenne des aires protégées en particulier celles gérées par Madagascar National Parks.
Financer le plan stratégique quinquennale de Madagascar National Parks visant à assurer la gestion durable et pérenne des aires protégées marines et terrestres.
Fondation pour les Aires Protégées et la Biodiversité de Madagascar (FAPBM)
Assurer le financement durable et la gestion efficace des AP en soutenant la conservation de la biodiversité tout en impliquant les communautés locales
Restauration pour plus de séquestration de carbone
Selon votre moyen de transport :
🚗 Accès direct par la RN6
Prenez la RN4 depuis Antananarivo à Ambondromamy puis la RN6 d'Ambondromamy ou de Diego-Suarez pour rejoindre :
🛣️Sahafary à Analamerana: 25km (accessible par voiture)
🛣️Sadjaovato - Ankarongana –Analamerana: 25km (accessible par voiture jusqu’à Ankarongana environ 11km)
🛣️ Anivorano Nord à Analamerana : 20km (piste : accessible en moto)
🛣️Maromokotra Loky-Analamerana : 38 km (piste : accessible en moto)
🛳️ Pas d’accès maritime
✈️ Pas de liaison aérienne
🥾 Randonnée pédestres
🦜 Observation des oiseaux (bird watching)
🚶♂️ Excursions nature
🏠 Bureau d’accueil : Situé à Anivorano-Nord
📄 Consultez tous les droits et tarifs applicables à la réserve dans le document de référence ci-dessous
Pour profiter pleinement de votre visite, prévoyez :
🥾 Vêtements adaptés : chaussures de randonnée, vêtements légers mais couvrants
🔭 Jumelles : idéales pour observer les animaux à distance
💧 Accessoires utiles : bouteille d’eau, chapeau, lunettes de soleil
Plongez dans la biodiversité unique de nos parcs nationaux et découvrez notre engagement envers la conservation et la protection des écosystèmes. Laissez-vous émerveiller par des paysages intacts et une faune exceptionnelle. Ensemble, nous créons un modèle de coexistence responsable et bénéfique